Ces livres seront bientôt disponibles en librairie.
Le poids d'une plume. Toute la problématique de l’écriture tient en cette petite phrase. Ici, l'auteur s'inscrit dans l'intime et ses mots relèvent de ce qui trace, scintille, palpite. Un ton juste, retenu, d'une belle rigueur formelle magnifie l’histoire fictionnelle d’une communauté. Ce ton, si cher à la poétesse Katherine Mansfield parlant de "sotto voce", fruit d'une observation patiente, précise, discrète, dégage une émotion profonde et délicatement féminine qui nous offre une respiration en ces heures de modernité furieuse.
Ce livre est un recueil subtil de poésie dédié à l’Amour où le poème embellit la vie, l'élève et passe comme un songe. Pourtant, lu avec âme, il vous transporte au centre d'une floraison de la mémoire, sur le vaste champ du souvenir inconnu et familier.
Il y a donc dans la musicalité de ces pages poétiques, le parfum d’un lyrisme lointain et passionnel du ménestrel qui chantait son amour à sa Dame en composant ainsi des aubes d’aurore sanguine à la clarté du crépuscule. Voici la naissance d’un ménestrel des temps modernes : Fabrice Roy et l’on se laisse facilement bercer par sa poésie aux bourgeons gorgés de miel à suspendre la course du temps.
Ce recueil, qui s’adresse aux personnes esseulées, délaissées, isolées, réunit, dans une versification classique au service d’une poésie fantasque, l’amour et la solitude abyssale. En effet, l’être solitaire n’aurait-il pas, lui aussi, le droit à l’Amour ?
Jenny des Corsaires, abandonnée de ses semblables, révèle une très secrète formule alchimique par laquelle elle a pu renaître de ses cendres : L’Œuvre en blanc.
On a tous nos petits défauts, physiques et moraux. Léo, lui, n'a aucun défaut, il a un physique parfait, il est très beau, mais est-ce vraiment un avantage ? Est-il très beau ou trop beau ? Et son défaut n'est-il pas justement d'être trop beau ? Selon Voltaire : "La beauté n'est qu'un piège tendu par la nature à la raison." Léo va-t-il perdre la raison ? Va-t-il avoir le tournis à force de faire tourner les têtes ? Non ! Il est bien décidé à échapper au piège. Léo, ne baissera pas les bras, il luttera, il fera feu de tout bois. Mais parviendra-t-il à s'enlaidir, ne serait-ce qu'un peu, pour devenir enfin normal ?
Désabusé par la compagnie de ses semblables et scolairement revêche, le jeune Edgar Glouton entreprend de marcher dans les pas du philosophe H. D. Thoreau. Il décide de fuguer afin de vivre de nature et de lecture. Parfaitement arrogant et détestable, Edgar devra composer avec des rencontres absurdes et des amitiés inattendues. Accompagné de son fidèle caméléon, le jeune homme croisera la route de personnages toujours plus burlesques lui offrant, parfois malgré eux, une aide plus ou moins bienvenue. Ce roman, au style pur et efficace, dépeint sans concession une Provence peuplée d’êtres étonnants.
Le Temps dérouté est un voyage intérieur, infiniment poétique qui nous ouvre la route de l’au-delà de soi, cheminant dans une exquise et terrible contemplation des sens de l’Homme. Hippolyte Nori nous engage à suivre le tao, cette voie intérieure, qu’il nous invite à percevoir comme un musicien module ses arpèges pour formuler l’harmonie parfaite. Ainsi joué, le lecteur est embarqué dans une vie parallèle, celle où la condition humaine face à la Nature oscille entre contemplation et frustration qu’engendre sa géniale solitude. La richesse et le si magique mariage des mots font de ce recueil l’un des plus vibrants dithyrambes à l’art majeur qu’est la poésie.
Voici deux longues nouvelles dont le titre oxymorique évoque toutes les saveurs du fantastique et du roman noir réunis. La réalité crue, sombre et graveleuse d’individus sans scrupules aux appétits sexuels égocentrés et destructeurs, se heurte aux personnages surnaturels, vengeurs ou jaloux. Ces anti-héros fantastiques sont pris dans le piège du refus et de la torpeur face aux événements de l’étrange qui les happent avec délectation. Didall nous offre une vision terriblement critique du comportement humain et transporte ainsi le lecteur au cœur même de l’âme la plus vile dont le reflet sanglant éclabousse le miroir des vanités. Il suit également avec finesse et fidélité la définition du parfum fantastique que nous proposait Tzvetan Todorov dans cette hésitation permanente entre le surnaturel et le naturel et remet en lumière par ses talents de novelliste, la grande tradition de la nouvelle fantastique… et sadique.
Annecy,
le 30 septembre 2019
Bienvenue à La Mêsonetta, Maison indépendante de la Littérature du XXIe siècle. Nos productions littéraires et artistiques ont pour projet de rallumer la lanterne des morts qui avertit du danger présent et éclaire l'avenir parce que vos préoccupations sont les nôtres. Nos romans, nos recueils de poésies et de nouvelles se rangent sous la bannière non conventionnelle de la liberté individuelle sacrée. Face à l'ère de la scripturale stupidité consumériste, voici l'ère de la survolte en trois collections :
La Datcha (Roman) Le Chant du Gousli (Poésie) Hikikomoris en sortie (Récits et nouvelles étranges et d'anticipation)
En espérant ainsi que notre lumière vous réconfortera, que vous trouverez plaisir à franchir notre porte, à venir vous divertir, vous cultiver et peut-être même à vous réchauffer, vous blottir dans notre foyer.
Chaleureusement,
La Mêsonetta
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